Bruxelles | Der Rosenkavalier

« Si Damiano Michieletto signe un spectacle plutôt réussi, l'orchestre dirigé par Alain Altinoglu sonne sèchement, et la distribution déçoit, à l'exception notable de l’Octavian juvénile de Michèle Losier. »

« On garde surtout en mémoire l’Octavian juvénile, au timbre chaud, de Michèle Losier, fougueux mais tenu, à la ligne élégamment galbée »

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Massenet | Intégrale des mélodies pour voix et piano

« Fruit heureux de la pandémie, l’intégrale des Mélodies de Jules Massenet (1842-1912) pourrait bien être l’édition événement de la fin 2022 et de ce début 2023 (parue en nov 2022). Outre son indiscutable valeur artistique, la réalisation éditée par l’éditeur québécois Atma est celle de tous les records. Du jamais vu même et depuis longtemps dans l’industrie classique. »

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Massenet | Intégrale des mélodies pour voix et piano

Les disques classiques essentiels de 2022

« Il est indéniable que le plus grand projet éditorial lyrique de l’histoire phonographique canadienne a forcément marqué l’année 2022. Un coffret de 13 CD de 333 mélodies de Jules Massenet (1842-1912), dont 13 mélodies inédites et 31 jamais enregistrées, un coffret né de la pandémie puisque toutes nos vedettes — Marie-Nicole Lemieux, Julie Boulianne, Frédéric Antoun ou Michèle Losier — se trouvaient au Québec pour contribuer, avec une douzaine d’autres chanteurs d’ici, à cette entreprise colossale. »

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Bruxelles | Der Rosenkavalier

« Anderzijds valt er voor de liefhebber van mooie stemmen veel te rapen. Sally Matthews en Ilse Eerens zingen de rollen van respectievelijk Marschallin en Sophie en dat is meteen van het hoogste niveau. Michèle Losier is erg overtuigend in de travestierol van ideale schoonzoon en minnaar Octavian. »

[...]il y a de quoi ramasser pour les amateurs de belles voix. Sally Matthews et Ilse Eerens chantent respectivement les rôles de Marschallin et Sophie et c'est tout de suite du plus haut niveau. Michèle Losier est très convaincante dans le rôle travesti du gendre et amant idéal d'Octavian.

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Bruxelles | Der Rosenkavalier

« Du Octavian de Michèle Losier, malicieux, drôle et déployant une magnifique amplitude. »

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Bordeaux | Werther

« Les débuts de Benjamin Bernheim dans le rôle-titre sont au-delà des promesses, tirant l'interprétation vers des sommets sur lesquels on placera également la formidable Michèle Losier en Charlotte tragédienne et magistrale. »

« Ce supplément dans l'interprétation, la Charlotte de Michèle Losier le possède assurément. Moins effrontément dominatrice que son impressionnant collègue, elle réussit à donner par des éléments de timbre et de tenue dans la ligne, une emprise tragique absolument inouïe à son personnage. Sur ce plan, il n'est pas peu d'affirmer qu'elle apporte à la scène de l'agonie la dimension stupéfiante d'une lutte avec l'ange. »

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Bordeaux | Werther

« L’évolution psychologique de Charlotte est parfaitement dessinée par Michèle Losier, bouleversante dans l’air des lettres. »

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Bordeaux | Werther

« La mezzo québécoise fait parfaitement moduler sa voix pour suivre l’évolution psychologique du personnage, son timbre clair s’assombrissant et gagnant en volume à partir du troisième acte pour réserver des moments d’anthologie (splendide et terrible « Air des lettres »), tout en conservant une intonation irréprochable en toutes circonstances. »

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Bordeaux | Werther

« [Michèle Losier] expose un timbre capiteux qui séduit instantanément et elle négocie en outre parfaitement bien la puissance des airs successifs de l’acte III avec une vaillance confondante. »

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Bordeaux | Werther

« Michèle Losier aborde Charlotte avec des moyens caractérisés par leur largeur et leur adéquation à ce rôle si périlleux au troisième acte tout particulièrement, avec ses airs puissants successifs (Air des lettres puis des Larmes). La mezzo-soprano canadienne offre un timbre chaleureux à Werther [...] »

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Paris | La Clémence de Titus

« Mais les triomphatrices de la soirée sont sans doute Amanda Majeski et Michèle Losier. La première, très à l’aise scéniquement, possède toute l’autorité du personnage et maîtrise parfaitement les redoutables écarts de son air « Non più di fiori ». Quant à la seconde, elle offre de Sesto un portrait fort touchant, qui convainc autant scéniquement que vocalement, avec notamment un superbe « Parto, parto, ma tu, ben mio » au premier acte. »

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Paris | La Clémence de Titus

« Le Sesto lyrique mais humble et sincère de Michèle Losier est la véritable source de joie de cette soirée. »

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Paris | Faust

« Michele Losier is at ease in the role of Siebel, which already garnered her praise in the aforementioned McAnuff production at the Met under the musical direction of Yannick Nezet Seguin. Her voice is stunning, with ample projection and she brings to the production something that is otherwise lacking, namely a keen, finely tuned sense of her character. »

Paris | Faust

« parfaitement crédible en adolescent gauche et généreux, la mezzo-soprano Michèle Losier est tout simplement idéale, réhabilitant, s'il en était besoin, le rôle essentiel de ceux que l'on appelle « seconds ». »

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Paris | Faust

« Même sensualité pour le Siébel émouvant de Michèle Losier, incarnation de l'empathie sans condition que le jeune homme éprouve pour celle qu'il aime, bien qu'il n'en soit pas aimé. »

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Montréal | Das Lied von der Erde

« Pour assurer les deux parties solistes, Yannick Nézet-Séguin a fait appel à deux collègues de longue date, la mezzo-soprano Michèle Losier et le ténor Frédéric Antoun, deux chanteurs québécois qui ont brillamment fait leurs preuves à l’international. De la première, nous retenons la beauté de la voix, d’une santé insolente, égale sur tout le registre, à la fois brillante et ronde et bien projetée dans les voyelles comme dans les consonnes. »

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Montréal | Das Lied von der Erde

« Michèle Losier a une fois de plus saisi les auditeurs avec une prestation nourrie et émue d’une grande plénitude vocale, jamais poitrinée (même dans le délicat passage rapide de « Von der Schönheit »). L’épanchement de la voix dans les dix dernières minutes était superbe »

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Montréal | Das Lied von der Erde

« Michèle Losier was in grand form, combining a handsome, focused tone with an unerring instinct for expressive word painting and a stage presence that was operatic in the best sense. Here was a voice we could follow willingly to the hereafter. No wonder this native Montrealer has done so well in Europe. »

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Michèle losier kicks into high gear: The Brussels-based Canadian is mezzo of choice in Milan, Berlin, Baris and Vienna.

« Canadian mezzo-soprano Michele Losier's recent assumptions of major roles have consistently been intellectually rich, emotionally committed and vocally enthralling, earning her the highest accolades. Of Losier's May 2019 Idamante at La Scala, Der Opern Freund wrote of the artists "pleasant timbre and well-formed technique," noting that she "was physically and gesturally a perfect, aristocratic youth," and that she expressed the characters "every nuance of emotion." In December 2019, when Losier appeared at Brussels's La Monnaie as Nicklausse and the Muse in KrzysztofWarhkowski's new production of Les Contes d'Hoffmann, Opera Traveller said she possessed "a remarkably energetic stage presence," with a "ripe, juicy mezzo ... with a wonderfully full, rich bottom" and that she "savoured the language, bringing out a world of colours through the text."

[...] Writing for Classical Source, for example, critic G.J. Dowler said that Losier "struck a wholly credible figure as an impetuous seventeen-year-old youth," going on to enthuse about her "full voice which she uses to effect, opening the vocal throttle to ride the orchestra even at its most expansive." And in the pages of the venerable Frankfurter Allegemeine Zeitung, Jan Brachmann praised to the skies Losier's colleagues--among them Camilla Nylund, Nadine Sierra and Gunther Groissbock--then said: "Her passionate Octavian alternately light and darkly glowing, Michele Losieris the discovery of the evening."

[...] Losier's portrayal of Octavian is a captivating tour-de-force. At the end of the first act, when Octavian returns to the Marschallin's boudoir, not yet understanding her lovers intention to send him away, he sings to her of his certainty that she was distressed for want of his company. Losier executes the sweeping phrases leading up to Octavian's exclamations of "um mich, um mich!" with a purposeful stringendo, relying on incisive German diction to rise to a gloriously climactic, fervidly-coloured G-sharp above the staff. Then towards the end of the second act, the flowing, rapturous declarations of incipient love between Octavian and Sophie feature Losier's voice seductively, radiantly blending with Nadine Sierra's soprano. Finally, for her solo appearance from behind the curtain, Losier--greeted with an oceanic wave of applause and "Bravas!"--takes a deep, lasting, reverent bow from the waist. To behold her triumph is a sheer joy. »

Montréal | Le château de Barbe-Bleue

« Le « concert de l’année » à Montréal est Le château de Barbe-Bleue, de l’Orchestre Métropolitain, avec Michèle Losier et John Relyea. Le jury n’a donc pas tenu compte des pépins techniques qui avaient privé des surtitres les spectateurs de ce fascinant opéra en hongrois. Mais l’après-midi fut, effectivement, inoubliable. »

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Bruxelles | Les contes d'Hoffmann

« The artistry evident in Losier’s use of text gave an enormous amount of pleasure. She savoured the language, bringing out a world of colours through the text. Her ripe, juicy mezzo is in fabulous shape, with a wonderfully full and rich bottom. She sang her ‘vois sous l’archet frémissant’ with real eloquence and was a remarkably energetic stage presence. »

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Bruxelles | Les contes d'Hoffmann

« parfaite Michèle Losier, belle voix de mezzo et formidable présence scénique »

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Bruxelles | Les contes d'Hoffmann

« Très vite, un premier personnage s’impose, Nicklausse. Michèle Losier, méconnaissable à travers la multitude de visages qu’elle prend, muse légèrement vêtue, puis brune élégante et masculine qui accompagne Hoffmann, se prête à un jeu qui la met merveilleusement en valeur, mélange de détachement et de finesse charmeuse, avec un timbre idéalement lié et continuellement harmonieux, une diction naturellement parfaite. »

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Bruxelles | Les contes d'Hoffmann

« Plus rauque encore, la voix de Michèle Losier, que le public bruxellois avait pu voir en récital d’été, mezzo-soprano appréciée des belges et lauréate du fameux concours Elisabeth. La chanteuse réussit avec sagesse à glisser un « je ne sais quoi » bien personnel, entre humour décomplexé et précis, mêlé à une voix suave et profonde dans les personnages de la Muse et Niklausse. Le public voit la chanteuse jouer un trio identitaire, au service de deux personnages de la pièce mais aussi d’une indétrônable personnalité bien propre : Michèle Losier. »

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Munich | Les contes d'Hoffmann

« Michèle Losier gestaltete die Partie des Nicklausse mit warmem, frei strömendem Mezzosopran und engagiertem frischem und charmanten Spiel. Für ihre lebhafte Interpretation erhielt sie neben Michael Spyres den meisten Beifall des Abends. »

Michèle Losier incarne le rôle de Nicklausse avec un mezzo-soprano chaleureux et souple, et un jeu engagé, frais et charmant. Son interprétation pleine de vie lui vaut, aux côtés de Michael Spyres, les applaudissements les plus nourris de la soirée.

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Copenhague | Carmen

« La mezzo canadienne Michèle Losier incarne Carmen et fait bon usage de la direction d’acteur, avec les facettes que lui offre le rôle, y compris un rire théâtral qui fonctionne comme son mécanisme de défense face au destin. Son instrument est équilibré jusqu’aux graves, éclatant dans les aigus, capable d’une caractérisation discrète, d’un legato soigné et de porter sans fatigue l’étendue émotionnelle du personnage –à la fois sûre et solitaire, sensuelle et stoïque– durant les trois heures et vingt minutes de spectacle. »

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Teatro alla Scala | Idomeneo

« Michèle Losier impersonava invece un interessante Idamante, grazie ad una calibrata voce brunita, al fraseggio accorato e alla buona musicalità.  »

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Teatro alla Scala | Idomeneo

« Michèle Losier è strepitoso Idamante che rende con il timbro ambrato e lievemente brunito, che le consente di vivere tutti i tormenti e le inquietudini d’amore per Ilia ed ancor più per il padre che invano invita a compiere il sacrificio. »

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Bastille | L'heure espagnole

« In Paris Opera’s L’heure espagnole Michèle Losier shows off her sharp comic timing. [...] Mezzo-soprano Michèle Losier is more than at ease in the demanding part of Concepcion, which she sings with nuance and beautiful timbre. Thankfully, she doesn’t make the role slapstick or flamboyant but rather, uses her sharp comic timing to synchronize with her partners thus bringing out all the subtleties of Ravel’s work. »

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DVD Benvenuto Cellini

« Michèle Losier is a terrific Ascanio, stealing the show with her brief appearances. »

Michèle Losier est un formidable Ascanio, et vole la vedette lors de ses brèves apparitions.

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DVD Benvenuto Cellini

« Michèle Losier as the apprentice Ascanio, a breeches role, gives pleasure whenever she appears, and she is given her aria, a late addition to the Paris version of the score. »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« Dans le rôle-titre, John Osborn comble toutes nos espérances. Longueur du souffle, perfection du phrasé, soin de la prosodie, variété des couleurs, ce Cellini est idéal. La vedette lui est cependant quasi-volée par l’Ascanio exemplaire de Michèle Losier, plus que crédible en travesti, magnifique de timbre et de ligne. Elle possède à son répertoire Nicklausse et Siebel. Comme on y aimerait l’y entendre ! »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« Michèle Losier, très applaudie, est un Ascanio scéniquement très crédible et vocalement irrésistible. »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« L’ovation la plus fournie est toutefois remportée par le superlatif Ascanio de Michèle Losier, dont l’articulation et la projection force l’admiration, sans parler de l’investissement dramatique constant. On aimerait pouvoir entendre la mezzo-soprano canadienne dans un rôle plus développé encore, digne de son talent. »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« Enthousiasme devant l’Ascanio fougueux de Michèle Losier, qui se taille un franc succès dans ce qui est à peu près le seul "tube" de l’œuvre ("Mais qu’ai-je donc ?") »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« Michèle Losier, extrêmement crédible en Ascanio, ne fait qu’une bouchée de son air : la voix, très légèrement voilée, est très belle et très agile. D’une grande aisance scénique, elle remporte les premiers applaudissements vraiment chaleureux de la soirée. »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« Assez contrainte au premier acte, Pretty Yende est charmante, rien de plus, et fait des efforts en matière d’articulation. Mais elle reste ici très loin du magnifique Ascanio de Michèle Losier, stylistiquement parfaite et scéniquement très présente. Un page digne de son maître, le superbe John Osborn [...] »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« [...] dans le rôle travesti d’Ascanio, apprenti de Cellini, la soprano québécoise Michèle Losier fait un tabac. »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« Malgré ses efforts pour chanter dans un français compréhensible, Pretty Yende est une bien pâle Teresa qui sautille comme une adolescente (elle est censée avoir 17 ans…) et dont la voix paraît vite sous-dimensionnée ; ce qui n’est pas le cas de celle de Michèle Losier, parfaite en Ascanio dévergondé pour qui l’air « Mais qu’ai-je donc ? » semble avoir été composé. »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« Voix puissante, diction claire, Michèle Losier fait en revanche merveille dans l’air d’Ascanio. »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« L’Ascanio de Michèle Losier a la clarté et l’agilité requises, et laisse même deviner çà et là une puissance tranquille. »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« Excepté la mezzo-soprano québécoise Michèle Losier, parfaitement compréhensible et aussi à l'aise dans sa voix que dans son costume du jeune Ascanio, l'apprenti de Cellini, la majorité des solistes rendent indispensables les surtitres. »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« [...] le juvénile et ardent Ascanio de Michèle Losier tire brillamment son épingle du jeu [...] »

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Bastille | Benvenuto Cellini

« À ses côtés, l'Ascanio de la Québécoise Michèle Losier a le panache et le charme chevillés au corps. Ils sont les deux seuls à rendre justice au chant berliozien. »

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Opéra de Lyon | Cenerentola

« Dans la longue liste des productions réussies à Lyon, La Cenerentola sans nul doute marquera fortement les esprits : c’est une réussite de public (100% de fréquentation) et une réussite éclatante tant musicale que scénique, avec des chanteurs qui ne sont pas tous rossiniens AOC mais tous engagés et impeccables dans la mécanique voulue par chef et metteur en scène : pour les deux protagonistes, Ramiro (Cyrille Dubois) et Cenerentola (Michèle Losier), c’est même une prise de rôle. »

« Et Michèle Losier est intéressante dans cette perspective parce qu’elle n’a jamais chanté Rossini, et que son chant n’en a ni la tradition, ni les clichés. Aussi peut-elle chanter de cette voix décidée, aux aigus dardés et puissants, sans trop de mignardises ni trop de sucre. Elle garde une certaine acidité et c’est tout à fait cohérent avec la mise en scène, mais aussi, on le verra avec le chemin choisi par la direction musicale. C’est aussi une Cenerentola qui ne pardonne pas, ou qui fait mine de pardonner, le pardon formel qui est dû à l’histoire et à son sous-titre (La Bontà in trionfo) mais comme on dit, elle garde visiblement un chien de sa chienne des humiliations reçues, comme Cenerentola et comme femme de service. Nous sommes donc face à une Cenerentola second degré, qui s’habille du conte mais dans une couleur qui lui est propre : c’est un destin qui n’appartient qu’à elle qu’elle construit : on est bien dans le dramma giocoso. »

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Opéra de Lyon | Cenerentola

« Côté voix, l’enchantement est également au rendez-vous avec tout d’abord l’Angelina de Michèle Losier qui offre une implication totale à son personnage, tant scéniquement que vocalement. Loin de la légèreté parfois un peu « cruche » du personnage, c’est une héroïne de caractère qui s’exprime dans une projection et une ampleur des plus convaincantes. Elle sait également nuancer son chant, comme dans sa cabalette finale où le pardon et la ligne de chant confèrent un certain apaisement aux allures de « happy end » du conte. »

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Opéra de Lyon | Cenerentola

« Plateau sans maillon faible, dominé comme il se doit par Michèle Losier. Si la musicienne est d'un aplomb souverain, brillant de mille feux dans son rondo final, l'artiste a surtout dans la voix le soupçon de mélancolie auquel on reconnaît les grandes Angelina. »

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Opéra de Lyon | Cenerentola

« Chantant tout d’abord de manière confidentielle, la mezzo-soprano Michèle Losier, très investie dans son jeu scénique, s’affirme peu à peu vocalement et parvient, dans le second acte, à donner au personnage de Cenerentola l’ampleur et la virtuosité attendues, notamment dans ses échanges avec Don Ramiro et dans la fameuse cabalette de la dernière scène. »

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Glyndebourne | La clemenza di Tito

« Similarly excellent were Losier’s scrupulously voiced Annio, Joélle Harvey’s lucidly sung Servilia and Clive Bayley’s Publio. »

Tout aussi excellents étaient le méticuleusement chanté Annio de Michèle Losier, la lucide Servilia de Joéelle Harvey et le Publio de Clive Bayley.

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BBC Proms | Clemenza di Tito

« Losier created Annio as a believable, rather intense and serious young man. And made him count as a character, rather than just a dry run for Sesto. »

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BBC Proms | Clemenza di Tito

« Add to this mix Michèle Losier’s attractive, honey-voiced Annio and Joélle Harvey’s etheral tones as Servilia; thus, the two most-honest characters provided contrast. Losier both blended and contrasted particularly well with Stéphany. »

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Royal Albert Hall | Clemenza di Tito

« Losier, too, won deserved audience acclaim for her performance. »

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Glyndebourne Festival | Clemenza di Tito

« Michele Losier brought a lovely fullness of tone to Sesto’s friend Annio. »

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Glyndebourne Festival | Clemenza di Tito

« Michèle Losier, who stepped in as Annio when Stéphany stepped up to Sesto, was a far happier addition to a company whose younger members eclipsed their senior colleagues. »

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Glyndebourne Festival | Clemenza di Tito

« Michèle Losier as Sesto's friend Annio, a more likely candidate for the boy friend and making a huge impression in her fine Act Two aria. »

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Glyndebourne Festival | Clemenza di Tito

« Michèle Losier, Joélle Harvey and Clive Bayley provided first-rate contributions as faithful Annio, simpering Servilia and stalwart Publio. »

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Glyndebourne Festival | Clemenza di Tito

« Michele Losier brought a lovely fullness of tone to Sesto’s friend Annio. »

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Temps nouveau

« La mezzo-soprano-québécoise Michèle Losier, que le public de l'Opéra de Paris a découverte récemment dans Cosi fan tutte possède un timbre magnifique, chaleureux et profond. Elle prouve à quel point ces mélodies requièrent souvent une vraie voix d'opéra. Sa diction est particulièrement soignée. »

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Temps nouveau

« Michele Losier is a fine Canadian mezzo-soprano who was one of the Metropolitan Opera National Council winners in 2005. She made a Met debut in Gluck’s “Iphigenie en Tauride” in 2007 and then sang Siebel in the new ‘Faust’ production in 2011. Since then she has not returned to the Met (the Met’s loss), but has had an active career both in opera and recital. Her rich, warm,seductive voice is heard here in a generous recital of songs by well-known French composers. All of this repertoire will be familiar to collectors of this material and Losier sings it to the manner born. It certainly helps that she is a native French speaker. More so than with some other languages, French benefits from singers who know exactly what they are singing about at every moment. I remember hearing Phyllis Curtin in a masterclass reply to a young soprano who said she knew the general meaning of a song, “Generalities do not make great art.” »

« Losier’s gift is that she reveals the subtleties of these texts without sounding like she is trying to teach us something. Her delivery is natural, unforced, and spontaneous. She is obviously enjoying singing these songs, and so the listener does too. Her fine accompanist, Olivier Godin, contributes his share to the proceedings, adding color and precision to these beautiful songs. The sound is excellent, capturing the glow of Losier’s tone and the warm tone of the piano. »

L'Enfant et les Sortilèges

« Mezzo-soprano Michèle Losier was outstanding as the Child; dramatically compelling, her powerful voice cutting through the enormous orchestra. »

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Temps nouveau

« Comme le beau temps semble s’être installé, la mezzo-soprano Michèle Losier nous offre ces brins de poésie, chantés pour accompagner le soleil. Tout en finesse et avec une infinie tendresse, elle livre, en tandem avec le pianiste Olivier Godin, une part de ces discours amoureux tirés des œuvres de Massenet, Gounod, Bizet, Frank et Saint-Saëns. Dans ce travail délicat, pour que le tout ne devienne pas un récitatif, la mezzo-soprano alterne les approches et module sa voix pour se faire la plus touchante possible. Loin d’être un exercice de style, cette nouveauté est un petit bijou. »

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Temps nouveau

***** CD du mois

« La mezzo-soprano canadienne Michèle Losier a été lauréate du concours Reine-Élisabeth de Belgique en 2008. Son premier disque solo, Henri Duparc — Complete Melodies, paraît en 2009 et, en 2015, elle chante le rôle d’Ascanio dans Benvenuto Cellini à Amsterdam. Sa carrière à l’étranger la conduit dans plusieurs maisons d’opéra importantes, parmi lesquelles on retrouve le Grand Théâtre du Liceu de Barcelone, l’Opéra d’État de Vienne, le théâtre Royal de Madrid, le Royal Opera House de Covent Garden à Londres, le théâtre de La Monnaie de Bruxelles et l’Opéra National de Paris.

En novembre 2015, elle enregistre son second disque solo, Temps nouveau, à la salle Françoys-Bernier dans la petite ville canadienne de Saint-Irénée, au Québec. Ce CD comporte 25 mélodies de 5 compositeurs français, que Michèle Losier a sélectionnées durant la période de sa première grossesse. Elle y chante d’abord 6 mélodies choisies parmi les quelque 200 composées par Charles Gounod, le créateur de la mélodie française. Il faut entendre la fébrilité et la joie de Michèle Losier dans la célèbre Chanson de printemps, la mélancolie dans Ma belle amie est morte, sur un texte de Gautier, et les échos nostalgiques de son chant dans Prière, sur un texte de Sully-Prudhomme. Michèle Losier aborde soigneusement chaque mélodie avec le plein contrôle de l’intonation. Suivent 5 morceaux provenant des 200 mélodies de Massenet, qui sont aussi sous-estimées que rarement exécutées. Le choix est intéressant: la première mélodie du cycle Poème du Souvenir, l’air Dors, ami — extrait du deuxième acte de l’opéra Don César de Bazan — et Crépuscule, cinquième chant du cycle en six parties Poème Pastoral; le tout est peut-être d’un ton doucereux, mais d’une sentimentalité délicieuse.

Des 15 mélodies de César Franck, Michèle Losier a retenu 5 pièces parmi lesquelles on retrouve Le mariage des roses (également enregistré par Georges Thill en 1936), le magnifique Nocturne (enregistré avec orchestre par Germaine Martinelli en 1929 et Arthur d’Endrèze en 1930) et la sereine Procession (enregistrée avec orchestre par Charles Panzéra en 1931). Olivier Godin joue l’accompagnement de brillante façon évoquant des arpèges de harpe.

Du recueil au titre peu inspiré de 20 Mélodies, op. 21 de Georges Bizet, sur de textes de d’Hugo et Gautier, on a retenu quatre mélodies parmi lesquelles on retrouve les orientalisants Adieux de l’hôtesse arabe, avec son accompagnement de piano aux effets de tambourin, est également magnifique. Pour terminer, on propose cinq mélodies de Camille Saint-Saëns. À écouter, l’impatiente excitation de L’attente, sur un texte d’Hugo, et en conclusion, la mélodie éponyme du disque Temps nouveau – fioriture comprise – que Saint-Saëns a composée quelques mois avant sa mort, en 1921.

Les interprétations de Michèle Losier sont intelligentes et exceptionnellement sophistiquées; la beauté de sa voix, les couleurs dans l’expression et l’intelligibilité du texte sont remarquables. Le livret d’accompagnement comporte un court essai de la chanteuse et les textes originaux sont donnés sans traduction.

Une chanteuse de grand talent ! »

Traduction française: Alain Bénard

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Temps nouveau

« La mezzo-soprano québécoise Michèle Losier présente Temps nouveau, un album rempli de mélancolie; celle d’un art français typique du 19e siècle, mais aussi la sienne, ressentie envers un répertoire vocal qu’elle aime profondément, qu’elle a découvert au début de sa carrière et qu’elle souhaite faire connaître au plus grand nombre. C’est chose faite, et c’est réussi. [...]

La voix de Michèle Losier vieillit merveilleusement bien. Elle est ronde, moelleuse, expressive, capable de créer des arcs-en-ciel de sensations. Elle est accompagnée d’Olivier Godin au piano, un partenaire doué et d’une grande sensibilité.) »

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Temps nouveau

« Recognizing the versatility and musical quality of French poetry – and inspired by the German Lied – French composers of the 19th and 20th century made the mélodie immensely popular. The rich and resonant qualities of Michèle Losier’s voice along with the impeccable technique of pianist Olivier Godin suit this repertoire beautifully. The mezzo-soprano’s “deep affection for the works of Massenet, Gounod and Bizet” is clearly evident in her mature and evocative delivery. Deep emotion tempered by tenderness and sensitivity is brilliantly executed in Massenet’s Dors, ami and Élégie.

Remarkable in French art song is the manner in which composers treat the flow and contour of the language, freeing themselves from the strophic and emphasizing subtleties of phrasing and rhythmic patterns that only a native French speaker like Losier can master. And, with experience performing Mercedes in Carmen, she implicitly understands the dramatic qualities of Bizet’s Absence and the playful humour of his La Coccinelle. In the title track by Saint-Saëns, Temps Nouveau, the New Brunswick-born singer conveys her absolute delight in nature and its ever-changing seasons. The interpretations are both warm and highly intelligent. »

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Temps nouveau

****

Après Julie Boulianne et Marie-Nicole Lemieux, voici un CD de la troisième grande mezzo québécoise, Michèle Losier. Contrairement aux brillantes vocalises baroques (Boulianne) et aux assauts spirituels de Rossini (Lemieux), Michèle Losier explore l’art précieux et délicat de la mélodie française. Ce répertoire se déploie et se dévoile avec moins d’immédiateté, mais, lorsqu’il est maîtrisé avec cette précision et cette distinction, il laisse chez l’auditeur une impression profonde.

Dans ce disque magnifiquement enregistré au Domaine Forget, en novembre 2015, Michèle Losier et Olivier Godin, pianiste tout indiqué pour défendre ce répertoire, ont choisi de quatre à six mélodies de cinq compositeurs. Les amateurs noteront la parenté de Où voulez vous aller ? de Gounod avec L’île inconnue de Berlioz, non seulement par le texte mais aussi par certaines formules musicales. Un CD intimiste, utile et beau. »

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Così fan tutte | Opéra de Paris

« Michèle Losier propose une Dorabella piquante et curieusement émouvante, au phrasé délié, au mezzo sensuel et gracieux. »

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Così fan tutte | Opéra de Paris

« Michèle Losier, forte d’un timbre capiteux et d’un aigu lumineux, savoure pleinement son incarnation de Dorabella qu’elle maîtrisait déjà au théâtre des Champs-Elysées. »

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Così fan tutte | Opéra de Paris

« Michèle Losier est une Dorabella pleine de vivacité et de caractère, qui profite au mieux des occasions de briller que lui laisse la partition. »

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Così fan tutte

« Réglons ce point d’emblée : Michèle Losier, Frédéric Antoun et Philippe Sly ont été tout à fait à la hauteur de cet honneur. Leur art englobe le chant (avec un frémissant Un aura amorosa de Frédéric Antoun), mais aussi un investissement plus que remarquable dans une lecture scénique très complexe de la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker. [...]

Ce qui a dû être une terrifiante contrainte pour des artistes lyriques est digéré par Losier, Antoun et Sly, qui transcendent le carcan pour le dynamiser et en souligner les éléments comiques ou dramatiques. La scène du médecin est ainsi un pur bijou de surenchère entre Sly et Antoun, au moment de « ressusciter », alors que Michèle Losier nous gratifie de mimiques impayables, dignes des plus riches heures du cinéma muet (c’est un compliment !) »

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